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Dans la plus grande partie de l’Europe, on se souvient de 2019 comme l’année où tous les records historiques de chaleur ont été battus au cours de deux épisodes de « canicule » à la fin des mois de juin et de juillet. Le thermomètre a frôlé ou dépassé 40°C sur presque toute la France, avec un record absolu de 46°C dans l’Hérault.
Pourtant les statistiques complètes montrent que cet été 2019, bien que plus chaud et plus sec que la normale, a profité d’un climat en moyenne un peu plus modéré que les années qui l’entourent, 2018 et 2020. La température moyenne a été légèrement inférieure, et des averses, faibles mais assez régulières tout au long de la saison, ont permis aux vignes d’éviter les situations d’extrême sécheresse rencontrées certaines autres années et de supporter avec peu de dommages les épisodes de canicule.
Cette (très relative) modération du climat s’exprime dans le caractère des vins, profonds, pleinement mûrs et pourtant frais, fluides, fleuris. Le millésime saura se développer très longtemps en bouteilles mais devrait néanmoins exiger moins de patience que les années voisines.